Les Récréâtrales Nantes
Que ta volonté soit Kin
22 et 23 juin 20h - Le Grand T
Nous sommes dans les rues de Kinshasa, Kin pour les intimes, ou l’on rêve d’amour dans le brouhaha urbain. Le Burkinabè Artistide Tarnagda met en scène la pièce du Congolais Sinzo Aanza avec une troupe panafricaine. Une poesie fleuve charriant les rebuts, les richesses et les mirages d’une ville africaine.
Sur l’avenue de la Libération, Lily et Sophie squattent et débattent dans le bruit ambiant de la ville nocturne, entre le Seigneur et les pauvres pêcheurs, au son du klaxon et au rythme des coupures d’electricité.
Sophie chante les louanges de son grand amour perdu, Michel. Survient le Capitaine Pilate, gendarme venu les faire déguerpir. Ivresse, rumba, tchatche, moustiques, misère dans les poches et Dieu dans toutes les bouches ; c’est bien Kinshasa, révélée par la langue de Sinzo Aanza. Créée dans les cours des maisons de la rue 9.32 lors des Récreâtrales-Ouagadougou 2018, la pièce est en tournée européenne.
Participants :
Texte Sinzo Aanza (RDC) | Mise en scène Aristide Tarnagda (Burkina Faso)
Avec : Ibrahima Bah, Jeanne Diama, Serge Henry, Ami Akofa Kougbenou, Daddy Nkuanga Mboko, Kader Lassina Touré, Hilaire Nana, Rémi Yameogo
M'appelle Mohammed Ali
22 juin 20h - TU Nantes
Le premier est un comédien du genre boxeur. Le deuxième est auteur et distribue les coups. Étienne Minoungou et Dieudonné Niangouna donnent corps à Mohamed Ali, boxeur brillant, investi et provocateur, qui livra rien moins que le combat du siècle, un certain jour de 1974, dans le stade international de Kinshasa.
Mohamed Ali est celui qui perdit son titre de champion du monde en 1967 pour avoir refusé de faire son service militaire en pleine guerre du Vietnam. Étienne Minoungou, comédien burkinabè fondateur des Récréâtrales à Ouagadougou, et Dieudonné Niangouna, en appellent au champion pour penser l’Afrique d’aujourd’hui, où relever les défis est encore et toujours une activité quotidienne. Ils racontent, rêvent, s’interrogent : sur la résistance, les combats justes et injustes, la complémentarité des êtres et la transgression des limites. À travers la figure du « roi de la danse » se dessinent trois hommes noirs au combat.
Participants :
Texte Dieudonné Niangouna (RDC) / Mise en scène et scénographie Jean Hamado Tiemtoré
Avec : Étienne Minoungou
Exodus
22 juin 20h - Le Grand T - La Chapelle
Depuis novembre 2020, 13 étudiants comédiens au conservatoire de Nantes participent au workshop sur les dramaturgies contemporaines africaines animé par le metter en scène d'Incendios, Victor de Oliveira. Il a convoqué la poésie de Aristide Tarnagda, Koffi Kwahulé, Edouard Elvis Bvouma, Dieudonné Niangouna, Michael Disanka et Sédjiro Giovanni Houansouces pour faire découvrir aux étudiants d’autres théâtralités et finalement, les déplacer dans leurs interrogations vis-à-vis de l’altérité Cette restitution est le fruit de ce cheminement.
Participants : Victor de Oliveira (France-Mozambique)
Avec : Aglaé Bondon, Astrid Brule, Alison Dechamps, Ayoub Kallouchi, Mélanie Malgorn, Juliette Menoreau, Ilana Micouin Onnis, Diane Saimond, Manon Savary, Clara Thibault, Raphaëlle Viau, Sacha Wintz
Errances
25 juin 21h30 - Le Grand T - La Chapelle
Avec Errances, Kouam Tawa revient sur les morts de la guerre d’indépendance du Cameroun : entre 1955 et 1971, des dizaines de milliers de résistants à l’ordre colonial sont tombés sous les balles et les bombes des armées française et camerounaise. Selon une croyance locale, leurs âmes, qui n’ont connu ni l’honneur de la sépulture, ni la gloire des funérailles, errent encore aujourd’hui. Performer ces Errances dans l’édition nantaise des Récréâtrales, accompagné par le batteur camerounais Brice Wassy, c’est pour Kouam Tawa proposer à ces âmes errantes, par le faire et par le dire, un rituel poétique d’apaisement qui contribue aussi à la paix au pays.
Participants :
Avec : Kouam Tawa (Cameroun)
Accompagnement musical : Brice Wassy (Cameroun)
Mailles
25 juin 20h, 26 juin 20h, 27 juin 14h30
Sept femmes africaines et afro-descendantes reliées par leur sororité, éprouvées par les luttes, les conflits, les résiliences. Sept femmes aux mouvements sublimés par les mailles de costumes sculptés. Sept femmes chantant, dansant, clamant, émaillant la scène de cette force intérieure qui fait la beauté.
L’auteure, musicienne et chorégraphe Dorothée Munyaneza, née au Rwanda et installée en France, a longtemps écrit sur son histoire : la guerre, le génocide, l’exil, la reconstruction. Des récits contés depuis sa place de femme, sur les violences physiques et symboliques subies par les femmes. Lors de ses tournées internationales, elle a rencontré d’autres femmes noires dont les histoires l’ont marquée. Originaires de Belo Horizonte, Port-au-Prince, Johannesbourg, Chicago, Angleterre, Séville et Berlin, elles sont journaliste, danseuse, poète, comédienne, cuisinière. À son invitation, ces corps que l’on voit dans nos rues mais peu sur nos scènes portent des paroles individuelles et collectives que l’on n’entend pas souvent. Où il est question de souffrance, de persévérance, des peaux, des mues et du tissu de la dignité féminine.
Participants :
Conception : Dorothée Munyaneza (Rwanda)
Avec : Keyierra Collins, Ife Day, Asmaa Jama, Yinka Esi Graves, Dorothée Munyaneza, Zora Santos
Le dis donc
26 juin à partir de 6h du matin - quartier du Grand T
Imaginé par Jérôme Rouger – compagnie La Martingale, Le Dis Donc est un rallye de lecture de pièces contemporaines au principe simple : lire ensemble des pièces de théâtre, sans spectateurs, à voix haute, dans des lieux insolites, jardins ou maisons du quartier du Grand T. Attention, la seule possibilité d’assister aux lectures, c’est d’y participer !
Pas de panique, aucune connaissance du théâtre, aucun savoir-faire particulier ne sont requis. Pour sa 3e édition au Grand T, Le Dis Donc est entièrement consacré à des autrices et auteurs subsahariens. L’occasion de découvrir la richesse de la littérature dramatique du continent avec Sinzo Aanza (République démocratique du Congo), Penda Diouf (Côte d’Ivoire / Sénégal / France – en visio-conférence) et Souleymane Bah (Guinée, prix Théâtre RFI 2020), invités du festival. Et avant, entre et après les lectures, on se rassemble au Grand T où l’on retrouvera l’esprit de la rue 9.32 du quartier populaire de Bougsemtenga à Ouagadougou!
Notre Maison
26 juin 14h30 et 17h30 - Le Grand T - La Chapelle
C’est quoi une maison ? Et qu’est-ce que ça fait d’être forcé de la quitter pour partir vivre ailleurs, dans un endroit dont on ne connait rien ni personne ? Le Centre d’Art Ishyo de Kigali (Rwanda) et le HELIOS théâtre (Allemagne) ont inventé ensemble cette pièce pour toute la famille qui parle de foyer, d’exil et de reconstruction.
Dans quelle maison avez-vous grandi ? Comment vous rappelez-vous cette maison ? Lorsque vous sortez par la porte de votre appartement, dans quelle direction souffle le vent ? À partir de leurs propres histoires et de celles qui leur ont été contées, cinq acteurs et un musicien, rwandais et burundais, recherchent ce qu’une maison détruite peut raconter sur ceux qui y habitaient, leurs habitudes, leur mode de vie. S’appuyant sur l’histoire rwandaise et allemande, marquées par les migrations forcées de peuples entiers, les artistes ont accumulé documents, récits, images, poèmes, destinés à sensibiliser toutes les générations à la richesse des traces qui nous entourent. Par le jeu et les chansons, avec humour et énergie, ils redonnent sens à la vie de ces gens qui ont dû quitter des lieux qui ne les protégeaient plus.
Participants :
Direction artistique : Carole Karemera (Rwanda), Barbara Kölling (Allemagne)
Une journée dans la rue 9.32
26 juin de 15h30 à 23h
À partir de 15h30, l’esprit animé de fête populaire de la rue 9.32 au coeur du quartier Bougsemtenga dans la chaleur et la poussière rouge de la saison sèche, avec ses petits maquis où l’on sert de la bière et des brochettes, ses artisans et ses commerçants, habitera la place du Grand T, transformée par notre scénographe associé Yohann Olivier.
Avant et après les spectacles, en famille ou entre amis, vous pourrez participer à des ateliers de cuisine, danse et fabrication d’objets en wax, écouter des histoires de cheveux dans une ambiance salon de coiffure, envoyer vos enfants construire une cabane, flâner devant des produits artisanaux au son des playlists mozambicaine et burkinabè qui ambianceront la place. La soirée se terminera en musique sur les sons de TRKZ (prononcer Triks), DJ venu tout droit du Mozambique.
Soirée partage
26 juin 19h30 - Le Grand T - La Place
Kouam Tawa, dramaturge et poète camerounais, anime ses premières « soirées partage ». Le concept est simple : s’inspirer de l’esprit de la veillée africaine et de la philosophie de la palabre pour créer une ambiance musicale et poétique propice à la parole, à l’écoute et à la conversation. À Ouagadougou, il a conversé avec Aminata Traoré, Idrissa Ouédraogo ou Felwine Sarr. À Nantes, il recevra l’auteur et dramaturge togolais Kossi Efoui.
Né en 1962 juste après l’indépendance, Kossi Efoui grandit dans un Togo marqué par la dictature du général Eyadema, qu’il fuit alors qu’il est encore étudiant. Arrivé en France il y a une vingtaine d’années (et aujourd’hui Nantais), il se consacre à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Son oeuvre, traversée par la question de l’exil, est celle d’une des grandes voix de la littérature africaine contemporaine. La « soirée partage », ponctuée de lectures par Damien Marquet et Alice Le Bars, mises en musique par la violoncelliste Amandine Dolé, se déroulera sous forme d’un dialogue qui donnera libre cours à la parole des deux auteurs.
Participants : Kouam Tawa (Cameroun) et son invité Kossi Efoui (Togo)
Autour des Enfants hiboux et des petites ombres de la nuit : rencontre avec Basile Yawanké et son équipe artistique
29 juin 19h TU-Nantes
Alors qu’il participait aux Récréâtrales-Ouagadougou en 2014, Basile Yawanké est confronté pour la première fois à des enfants des rues, organisés en bande et pratiquant une mendicité agressive. Cette rencontre le bouleverse. Qui sont ces enfants ? Pourquoi sont-ils, parfois, accusés de sorcellerie ? De ces questions naît un texte qui deviendra la partition d’un spectacle mis en scène par son auteur. Né au Togo, ancien élève des « labos Elan » des Récréâtrales où se forment les jeunes talents du Continent, installé à Nantes depuis plusieurs années, Basile Yawanké incarne par son itinéraire les liens qui unissent Les Récréâtrales et Le Grand T. Lors d’une rencontre avec le public à l’occasion d’une résidence au TU-Nantes, il lève le voile sur le travail en cours. Présentée aux Récréâtrales de Ouagadougou en octobre 2020, bientôt créée au festival des francophonies de Limoges à l’automne 2021, la pièce sera reprise au TU-Nantes en février 22.
Participant : Basile Yawanké (Togo)
Incendios
29 et 30 juin à 19h Le Grand T - Nantes
Victor de Oliveira transpose la pièce Incendies de Wajdi Mouawad dans son Mozambique natal, en proie à la guerre civile entre 1977 et 1992. Sa mise en scène révèle ce que la condition humaine a d’universel et ce que le théâtre a de libérateur. L’odyssée libanaise des jumeaux Jeanne et Simon était présentée par Le Grand T en 2009. Ici, sur la terre rouge du Mozambique, ils se nomment Joana et Simão. À la mort de leur mère, ils partent en quête de leur père et de leur frère. Victor de Oliveira, né à Maputo en 1971, fuit la guerre civile avec sa famille pour le Portugal puis la France. Devenu acteur pour Wajdi Mouawad, il joue Incendies dans la reprise de Stanislas Nordey puis met en scène la pièce à son tour dans sa ville natale avec des artistes mozambicains. L’aventure d’Incendios rappelle la portée universelle du théâtre de Wajdi Mouawad, en même temps qu’elle révèle le travail d’un metteur en scène franco-mozambicain.
Participants :
Mise en scène : Victor de Oliveira (France-Mozambique)
Avec (tous mozambicains-e-) : Elliot Alex, Teresa Coutinho, Horácio Guiamba, Bruno Huca, Alberto Magassela, Ana Magaia, Josefina Massango, Eunice Mondlate, Sufaida Moyane, Klemente Tsamba
Pistes
29 juin 20h30 TU-Nantes
C’est le récit du voyage de Penda Diouf, partie seule à 20 ans en Namibie affronter ses peurs. C’est le récit d’une enquête dans l’histoire coloniale de ce lointain pays d’Afrique australe qui mêle l’intime au politique à travers une parole poétique. Sur un plateau nu, incarné par Nanyadji Kagara et mis en scène par Aristide Tarnagda, ce récit résonne en chacun. Penda Diouf rêvait des dunes rouges de la Namibie depuis son adolescence. Terre éloignée des siennes situées entre le Sénégal, la Côte d’Ivoire et la France. Terre de l’idole de sa jeunesse, le coureur Frankie Fredericks, seul athlète namibien champion du monde. Terre où s’est déroulé le premier génocide du XXe siècle perpétré par l’armée allemande, le massacre des Héréros et des Namas. C’est ce périple et la découverte de cet épisode historique méconnu que Penda Diouf raconte dans Pistes…
Participants :
Texte : Penda Diouf (France - Côte d'Ivoire - Sénégal).
Mise en scène : Aristide Tarnagda (Burkina Faso)
Avec : Nanyadji Kagara
O Bom Combate / Let's talk
30 juin 20h Centre Chorégraphique national de Nantes
Une soirée en diptyque, avec deux artistes qui vivent et travaillent à Maputo, capitale du Mozambique. Edna Jaime, chorégraphe internationalement reconnue, nous livre un hommage inspiré à la résilience de son peuple, tandis que Janeth Mulapha, dans cette performance solo, questionne son identité.
Le Bon combat, c’est celui que mènent avec ténacité les gens ordinaires au Mozambique, chaque jour, pour garder leur dignité et leur foi dans une société plus juste. En duo avec le percussionniste Francisco Maculvele, Edna Jaime puise dans le vocabulaire traditionnel et compose une pièce résolument contemporaine où danse et musique avancent du même pas. Entre tensions et ruptures, lyrisme et brutalité, violence et réconciliation, O Bom Combate est une ode à l’intégrité. Avec Let’s talk, Janeth Mulapha se mesure à tout ce qui l’encombre. Surgie d’un amas d’énormes ballots, elle les déplace inlassablement d’un bout à l’autre du plateau, comme si sa vie en dépendait. Performeuse puissante et obstinée, la jeune chorégraphe se métamorphose en amazone de la féminité noire émancipée. Ces spectacles sont une proposition du festival Kinani à Maputo.
Participants : O Bom Combate
De et avec : Edna Jaime (Mozambique)
Let’s talk De et avec : Janeth Mulapha (Mozambique)
De ce côté
Du 30 juin à 20h au 01 juillet à 20h - Le Grand T - La Chapelle
Dans une langue poétique teintée d’ironie et de rage, Dieudonné Niangouna pose la question de la place du théâtre dans un monde de chaos et d’exil. De ce côté est un seul en scène où Dieudonné Niangouna incarne Dido, un double de lui-même, ancien auteur, metteur en scène et comédien qui a dû fuir son pays en raison de ses prises de positions politiques. Depuis le bar qu’il a ouvert dans son exil, il commente la vie, son ancien métier, ses propres fantômes. C’est alors qu’on vient le chercher pour jouer le premier rôle dans une pièce intitulée La fin de la colère. C’est l’occasion rêvée pour Dido de remonter sur scène et d’affronter ses démons. De Brazzaville au Festival d’Avignon, l’artiste congolais fait entendre sa langue vivante, délirante, poétique, faite de moments d’absence, de trous de mémoire et de morceaux épars qui reconstituent un monde chaotique.
Participant : Dieudonné Niangouna (RDC)
Portrait de Felwine Sarr en artiste
02 juillet 18h30 - Le Grand T
18h30 (hall du Grand T) : We call it love
Théâtre - Lecture par Marie-Laure Crochant
20h30 (hall du Grand T) : Grand entretien avec Felwine Sarr
Conversation animée par Catherine Blondeau, directrice du Grand T
22h30 (resto du Grand T): Felwine et le Daaray Samadhi
Concert
Économiste de renom, auteur d’un essai sur le futur de l’Afrique qui fait date, coauteur en 2018 d’un rapport sur la restitution du patrimoine africain au retentissement mondial, le Sénégalais Felwine Sarr est aussi poète, romancier, écrivain de théâtre et musicien. C’est à la figure lumineuse de l’artiste, parfois occultée par celle de l’intellectuel, que ce portrait est consacré.
Chez Felwine Sarr, la quête spirituelle du poète précède l’engagement de l’intellectuel dans la vie publique. Il entre en littérature en 2009 avec Dahij, un texte hybride, tout à la fois poème, essai introspectif et roman autobiographique suivi en 2012 des Méditations africaines. En 2016, Afrotopia signe l’apparition d’un intellectuel-monde qui, avec optimisme, enjoint l’Afrique d’être à la hauteur de ses potentialités. Parallèlement, Sarr étoffe son oeuvre poétique, reprend la composition musicale, explore les possibles du roman et du plateau.
Résident à l’Institut d’Études avancées de Nantes en 2017–18, il revient dans notre ville pour le portrait que lui consacrent Le Grand T et le lieu unique. Où l’on découvrira que quoi qu’il touche, Sarr « plonge sa plume au plus profond de soi ».
Participant : Felwine Sarr (France-Sénégal)
Traces, discours aux Nations africaines
Mardi 6 juillet à 19h
Tarifs: de 5€
" La première puissance que nous devons recouvrer est celle de nous soustraire de la volonté des autres. Cela s’appelle la liberté. " A la demande du Théâtre de Namur, Felwine Sarr a écrit Traces, Discours aux Nations Africaines, présenté pour la première fois en 2018, lors de l’inauguration du Musée des civilisations noires à Dakar. Sarr est économiste, philosophe, musicien, éditeur, libraire... Il est également celui qui a été nommé par le Président de la République expert sur le dossier de la restitution des œuvres d’art aux pays africains. Pour lui, l’Afrique doit offrir au monde un « nouveau projet de civilisation ».
Participants :
Felwine Sarr (mise en scène) - Étienne Minoungou (regard extérieur) - Aristide Tarnagda avec Étienne Minoungou (musique) - Simon Winsé (vidéo) - Emmanuel Toe (création lumières) - Rémi Brans
Partenaires Africains :
Sinzo Aanza (texte) - Aristide Tarnagda (mise en scène) - Compagnie Théâtre Acclamations
À propos des partenaires Africains :
Festival Les Récréatrales (festival de théâtre panafricain) (Burkina Faso) - Initié en 2002, le processus des Récréâtrales est un espace panafricain d’écriture, de création, de recherche et de diffusion théâtrales. Il s’articule en trois étapes (recherche-formation, création-production et diffusion), et a lieu tous les deux ans, de février à novembre, à Ouagadougou au Burkina Faso. Cette année, les spectacles seront présentés du 23 octobre au 1er novembre. Il réunit plus de 150 artistes, auteurs, metteurs en scène, scénographes et comédiens, autour de résidences artistiques organisées à Gounghin, au sein des cours familiales de Bougsemtenga, un quartier populaire d’importance historique. Le festival a pour objectifs de multiplier, professionnaliser et diversifier les démarches créatives de la scène théâtrale africaine contemporaine tout en favorisant le développement économique et social du quartier d’implantation du projet.
Pour en savoir plus rendez-vous sur le site des Récréâtrales.
Festival Kinani ( Mozambique) - KINANI a deux facettes : Plateforme de promotion de la danse contemporaine, c’est une biennale internationale fondée en 2005 et aussi acteur de la professionnalisation des jeunes chorégraphes africains à travers la mise en place de programmes de formation. En 10 ans, le KINANI festival a trouvé une place parmi les grands événements de la danse contemporaine sur la scène internationale. Cette reconnaissance s’est encore renforcée lors de sa 6e édition, par l’accueil à Maputo de la 4e édition de Danse l’Afrique Danse !, la plus grande plateforme de danse contemporaine d’Afrique organisée par l’Institut français pour soutenir les jeunes créateurs du continent. Le choix du Mozambique représente un honneur pour le pays et la reconnaissance de son travail dans le domaine de la danse qui est attesté par les différents prix remportés par les chorégraphes mozambicains. YODINE productions, le producteur du festival, en a fait le plus grand rassemblement de professionnels de la danse, réunissant des compagnies, des directeurs de festival, des chorégraphes, des chercheurs socioculturels, des programmateurs et des directeurs de théâtre internationaux. En 2019, 24 spectacles de danse et installations de 27 chorégraphes et artistes de 9 pays ont été programmés dans 4 lieux emblématiques de Maputo : le 4e étage, le Théâtre Avenida, le Centre culturel franco mozambicain et le Musée des pêches.
Pour en savoir plus rendez-vous sur la page Facebook de Kinani.
À propos des partenaires Français :
Le Grand T - Avec près de 250 représentations, 850 abonnés et 100 000 billets par saison, Le Grand T est d'abord un théâtre de création situé à Nantes qui co-produit et diffuse le travail de compagnies, de la plus locale à la plus internationale. Adossé à des valeurs de mixité, d'inclusion et d'hospitalité, c'est aussi un théâtre qui se veut "théâtre de la relation", en s'inscrivant au mieux dans son tissu local.
Le Grand T est par ailleurs le premier théâtre français à avoir reçu le label Lucie qui signale son engagement sur les sujets de responsabilité sociétale et environnementale.
Pour en savoir plus rendez-vous sur le site du Grand T.
TU Nantes est une scène de création et de diffusion d’envergure nationale pour de nouvelles générations d’artistes et de spectateurs. Pépinière artistique, il accompagne et soutient les débuts de parcours professionnels d’artistes, favorise la découverte et la circulation de nouvelles figures de la scène, défend l’émergence des formes et les écritures contemporaines à travers une programmation ambitieuse, des résidences de recherche et de création, ainsi que des événements à forte dimension partenariale. Le TU est aussi un laboratoire d’expériences culturelles et de pratiques artistiques qui tisse des liens étroits entre l’art, la formation et la recherche.
Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de TU Nantes.
Le Théâtre Jean-Vilar, équipement culturel de la ville de Vitry-sur-Seine créé en 1972, est un lieu de création et de diffusion de spectacles vivants, pluridisciplinaire et ouvert sur l’international. Il programme plus de 50 spectacles et 130 représentations par saison. En moyenne 7 créations sont produites annuellement. Il accueille environ 25 000 spectateurs par saison. Ce qui anime profondément les actions du théâtre Jean-Vilar, c’est la mise en œuvre d’une relation artistique étroite avec le territoire grâce à une permanence des artistes, sur trois saisons en général.
Pour en savoir plus rendez-vous sur le site du Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine.