"Le (low)HighTech"
Musée des confluences
86 Quai Perrache
69002 Lyon
France
La conversation est organisée dans le cadre du Sommet de Septembre.
Voiture connectée, assistant vocal connecté, réfrigérateur connecté. Partout fleurissent les appareils connectés, censés nous rendre la vie plus facile et plus simple. La modernité résidait dans la connexion de l’humain autour du globe, l'ultra-modernité est celle de la connexion entre humains et objets. Nous voici entrés - de pleins pieds - dans l’ère du Progrès, l’ère du high-tech. Pourtant, dans un monde où la frugalité en énergie semble s’imposer si l’on souhaite que la Terre continue d’exister, le high-tech énergivore ne semble pas des plus adéquat. Et si, finalement, il fallait se tourner vers des technologies toutes aussi efficaces et utiles, mais qui auraient à coeur de ne plus nous connecter sans raison, de ne plus dépenser d’énergie inutilement : c’est ce que certain.e.s appellent le Low-tech, et il est peut-être notre plus bel espoir.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet de l'école urbaine de Lyon et le musée des confluences.
(Re)voir la conférence :
À propos des participants :
Sénamé Koffi Agbodjinou (Togo) est architecte et anthropologue, commissaire d’exposition, fondateur de L’Africaine d’architecture. Il est promoteur de la pensée néovernaculaire qu’il décline concrètement en tant qu’innovateur, designer, entrepreneur aux différentes échelles du produit, du bâtiment et de la ville. Il est le créateur de L’Africaine d’architecture, une plateforme de recherche et d’expérimentation sur les questions de l’architecture et de la ville africaines et des WoeLabs : réseau de tech-hubs togolais entièrement financé de lui, dont l’ambition est de “rendre tout le monde égal en face de la technologie” ! Avec sa communauté, il contribue à prototyper un Collectivisme Digital qui a permis de lancer la demi-douzaine de startups du Groupe HubCity. Sa vision prospective éclaire plusieurs conférences, institutions et grands groupes.
Ludovic Duhem (France) est artiste et philosophe. Coordinateur de la recherche à l'ÉSAD Valenciennes, il enseigne la philosophie de l'art et du design dans cette école ainsi qu'à l'Université de Lille et dans d'autres institutions (ENSAV La Cambre à Bruxelles, ENSCI-Les Ateliers à Paris, ENSAPLV). Ses recherches portent sur les relations entre esthétique, technique et politique qu'il développe dans une théorie générale intitulée ""Technoesthétique"" (en prolongement de la pensée de Gilbert Simondon dont il est spécialiste). Il consacre également des recherches collectives sur le design écosocial. Il a récemment publié plusieurs ouvrages collectifs comme Design écosocial. Convivilités, pratiques situées, nouveaux communs (It:éditions, 2018, avec Kenneth Rabin) et Design des territoires. L'enseignement de la biorégion (Eterotopia, 2020). Son travail artistique se consacre depuis quelques années au dessin autour du paysage, et dans des conférences-performances entre art et philosophie. Il est régulièrement présenté dans des expositions en France et à l'étranger ainsi que dans des festivals.
Valérie Disdier (France) est responsable des projets et de la valorisation à l'Ecole urbaine de Lyon.
Le forum aura lieu en visio-conférence depuis la page facebook du Musée des Confluences de Lyon.
À propos de l' École Urbaine de Lyon & Musée des Confluences :
Portée par l’Université de Lyon, ce programme « Institut Convergences » a été créé en juin 2017 dans le cadre du Plan d’Investissement d’Avenir par le Commissariat Général à l’Investissement. À travers son projet interdisciplinaire expérimental de recherche, de formation doctorale et de valorisation des savoirs scientifiques, l’École Urbaine de Lyon ambitionne d'innover en constituant un domaine nouveau de connaissance et d’expertise : l’urbain anthropocène.