ROBYN ORLIN, CAMILLE, PHUPHUMA LOVE MINUS … alarm clocks are replaced by floods and we awake with our unwashed eyes in our hands … a piece about water without water
Les Nuits de Fourvière - Grand théâtre
6 rue de l’Antiquaille
69005 Lyon
France
La chorégraphe sud-africaine Robyn Orlin réunit le choeur d’hommes Phuphuma Love Minus et la chanteuse Camille dans un melting-pot de cultures et d’émotions. Chorégraphe majeure du continent africain, Robyn Orlin a fait de la complexité culturelle et des déchirures de son pays, l’Afrique du Sud, sa principale source d’inspiration – ce qui lui vaut sur place le surnom d’"irritation permanente". Elle confronte son univers à celui de Camille, chanteuse virtuose et inclassable flirtant volontiers avec le folk, le R’n’B, les percussions corporelles façon Bobby McFerrin et même la danse – qu’elle pratique pieds nus. Les deux femmes (qui se sont rencontrées lors du spectacle Ilo veyou faisant suite à l’album homonyme de Camille) partagent la scène avec les Phuphuma Love Minus. Ce choeur d’hommes pérennise la tradition de l’isicathamiya : un genre mêlant le chant a cappella et une danse légère et furtive, né il y a un peu plus d’un siècle parmi les ouvriers zoulous exilés dans les faubourgs de Durban et Johannesburg.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet de la Biennale de Lyon.
Participants : Pièce pour 11 interprètes
• Direction artistique : Robyn Orlin
• Musique : Camille, Amos Kwenza Bhengu, Lucky Nhlanhla Khumalo, Mlungiseleni Patrick Majozi, Syabonga Majozi, Jabulani Mcunu, Saziso Wiseman Mvelase, Mbuyiseleni Mhlakazeni Myeza, Siphesihle Ngidi, Mqapheleni Swelumuthi Ngidi, Mbongeleni Nkosiyakhe Ngidi
• Scénographie : Robyn Orlin
• Costumes : Birgit Neppl
À propos de
Robyn Orlin (Afrique du Sud), Phuphuma Love Minus (Afrique du Sud) :
Robin Orlyn, née en 1955 à Johannesburg en Afrique du Sud, est une danseuse et chorégraphe sud-africaine de danse contemporaine. Robyn Orlin est née d'un père lituanien et d'une mère danseuse polonaise émigrés en Afrique du sud avant la Seconde Guerre mondiale. Après une formation de danse classique, elle part, à la fin des années 1970, étudier la danse contemporaine à Londres, et fait des études d'art visuel à Chicago entre 1990 et 1995. Elle débute sa carrière de chorégraphe en 1980. Ses thèmes de prédilection ont directement à voir avec les drames qui ont parcouru et continuent de traverser son pays (apartheid, sida) en utilisant une forme de danse très théâtrale et en se servant de la vidéo. Les spectateurs sont parfois amenés à participer de manière interactive au spectacle. Elle revisite également de manière humoristique les grands classiques de l'art occidental. Longtemps perçue comme l'enfant terrible de la danse sud-africaine avant sa reconnaissance en Europe au début des années 2000, elle reste convaincue que « l'art ne sert à rien, s'il n'est pas en prise avec le réel ».
Originaire de Johannesburg, composé de onze hommes impeccablement vêtus de costumes noirs et gantés de blanc, Phuphuma Love Minus allie dans son expression une combinaison de danse et de chant isicathamiya, art vocal a cappella propre à la culture zoulou, né dans les townships de Johannesburg. La réponse corporelle des chanteurs s’exprime dans une danse lente dans laquelle leurs pieds glissent lentement et délicatement sur le sol : la racine zouloue d’isicathamiya, « cathama », signifie « marcher furtivement ».
À propos de
La Biennale de Lyon :
La Biennale de Lyon organise tous les deux ans la Biennale de la danse, en alternance avec la Biennale d'art contemporain. En 2021 se tiendra la 19e édition de la Biennale de la danse, du 26 mai au 16 juin 2021.
Transports
Funiculaire Saint-Just - Minimes, théâtres romains
Parkings payants - Saint-Georges, Saint-Jean, Célestins, Saint-Antoine, Berthelot